Projets d’innovation Innosuisse : les critères changent, notamment pour les start-up

Projets d’innovation Innosuisse : les critères changent, notamment pour les start-up

La loi fédérale révisée sur l’encouragement de la recherche et de l’innovation (LERI) est entrée en vigueur début janvier. Celle-ci prévoit des adaptations en lien avec les projets Innosuisse, qui permettent aux entreprises de faire appel à des instituts de recherche pour faire avancer leurs innovations. Innosuisse peut désormais aussi encourager les projets d’innovation pour les start-up, en vue de préparer leur entrée sur le marché. En Valais, l’entreprise CimArk, partenaire de Promotion économique Valais, dispose d’un mentor Innosuisse, à même d’aider les entreprises à monter ce type de projet.

Le cœur de l’encouragement d’Innosuisse est le soutien de projets d’innovation entre des entreprises et des instituts de recherche. Depuis le 1er janvier 2023, le soutien apporté par Innosuisse aux entreprises se situe désormais dans une fourchette comprise entre 40 et 60 % des coûts directs du projet d’innovation. Auparavant, la règle voulait que les coûts soient partagés à parts égales. Dans certains cas, la participation du partenaire chargé de la mise en valeur pourra être plus élevée ou plus basse.

S’agissant de l’encouragement des projets d’innovation dans le cadre international, les partenaires suisses chargés de la mise en valeur, par exemple les PME, pourront obtenir des contributions directes d’Innosuisse. Ils seront ainsi mis sur le même pied que leurs partenaires étrangers.

Des projets start-up possibles même sans partenaire académique

Autre nouveauté :  Innosuisse peut encourager des projets d’innovation de jeunes entreprises en vue de préparer leur entrée sur le marché. Jusqu’à présent, les start-up devaient financer elles-mêmes les prestations propres qu’elles fournissaient en tant que partenaires chargés de la mise en valeur de projets d’innovation réalisés avec des partenaires de recherche. Désormais, ces projets pourront être menés sans partenaire de recherche. Cette nouvelle possibilité d’encouragement permettra d’accélérer le transfert de connaissances scientifiques dans la pratique et de donner des impulsions supplémentaires à l’économie des start-up. Un élément important vient donc compléter le dispositif d’encouragement dont Innosuisse dispose actuellement pour soutenir les start-up, à savoir les mesures de formation continue, de coaching et d’internationalisation.

La version révisée de l’ordonnance sur les contributions d’Innosuisse prévoit en outre de nouvelles dispositions sur l’encouragement de la relève et introduit la possibilité de soutenir les organisations de l’écosystème des start-up. Elle règle également l’encouragement de l’entrepreneuriat basé sur la science ainsi que l’encouragement du transfert de savoir et de technologie.

Un mentor Innosuisse en Valais

En Valais, l’entreprise CimArk compte parmi ses collaborateurs un mentor, Grégoire Blanc, dont le rôle est d’accompagner proactivement les PME qui souhaitent déposer des projets InnoSuisse. Les entreprises intéressées peuvent donc prendre contact dès maintenant avec CimArk pour discuter des opportunités de tels projets d’innovation.

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Source: Confédération Suisse

Crédit photo: Matt Palmer

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